En hiver, dans nos capteurs empreints de la mémoire des multiples marches par les inscriptions de résidus de graphite, d’ardoise des berges et de végétaux, des sculptures d’eau de la rivière et de la neige du champ sont créées. À la fin de l’hiver, nous documentons la fonte de ces œuvres éphémères, retournant les éléments qui les constituent à leur source. Ce travail réflexif traduit le fragile équilibre qui nous unit au territoire, fusionnant dans le temps la mémoire du lieu et celle de notre passage.
In winter, in situ sculptures are made in our sensors imbued with the memory of multiple walks, using river water and snow from the field, and residues of graphite, riverbank slate and vegetation. At winter’s end, we document the melting of these ephemeral works, returning their constituting elements to their source. This reflexive work speaks to the fragile balance that unites us to territory, our memory of moving through space and the space’s memory of us moving through it.